Une cousine féministevendredi 9 novembre 2007, par Marie Claude DAUMYJ’ai longtemps voulu savoir pourquoi, lorsque je demandais à ma famille qui était Hubertine, j’abordais un sujet tabou. Il y a quelques temps, j’ai su...
Née le 10 avril 1848, Hubertine AUCLERT, orpheline de mère, se sauve du couvent qui la destinait à l’état de nonne en 1869 pout monter à Paris. La chute de Napoléon III et le début de la troisième république qui ouvre la voie à l’activisme de la part des femmes qui éxigent des changements du code Napoléon pour l’éducation, l’indépendance économique pour les femmes et le droit au divorce.
Inspirée par M. Deraisne et Léon Richer, Hubertine Auclert s’engagea dans le mouvement féministe. Sa vie au couvent avait fait d’elle une anticléricale acharnée. Elle exigent pour les femmes le droit de se présenter aux législatives. Elle fonde en 1876 la société "le droit des femmes" qui deviendra en 1883 "le suffrage des femmes".
vote des femmes En 1880, contrariée de ne pas avoir été soutenue sur le droit au suffrage des femmes, elle lance une révolte en défendant que, faute de représentation légale, les femmes contribuables ne devaient pas être imposée.
En 1881 elle lance "la citoyenne", journal qui plaide la force pour la libération féminime. Elle dénonça une loi sur le divorce en demandant une contrat de mariage avec la séparation des biens et la garde de leur salaire pour les femmes. En 1900 fut crée à son initiative le "conseil national des Françaises et en 1908 les femmes reçoivent le contrôle de leur salaire et, défiant les autorités, se présentent aux elections législatives.
Elle repose au cimetière du Père Lachaise depuis le 4 août 1914
Marie Claude DAUMY